Californie du Sud - Juin

La flore sur le PCT (Californie du sud)

La partie de la Californie du sud, surnommée désert pour son aridité relative, est en réalité d’une richesse assez fascinante.

La palette de couleurs est extrêmement variée, comme dans une boîte de nuit, tout est permis pour optimiser le potentiel de renouvellement de l’espèce.

Plutôt qu’un long discours, et une description des espèces dont je suis malheureusement bien incapable, sauf le premier (un Joshua Tree), voici quelques spécimens. Désolé si vous les avez déjà vus en promo chez Jardiland. Dans l’urgence de ma préparation, je regrette sincèrement de ne pas avoir emporté un guide de la faune et flore observable sur le PCT. Au delà d’occuper de longues soirées sous la tente, cela me parait être une obligation de tout marcheur. Comme l’a dit Sylvain Tesson en des termes certainement plus raffinés, il faut avoir au moins la politesse de connaitre le nom de ses hôtes quand l’on s’invite chez eux.

Sans oublier le cactus flavienus do Mexico, que l’on a pas besoin de planter ici, il pousse tout seul.

Comme pour la faune, il y a les intouchables, les urticants qui vous emmènent direct à l’hôpital. C’est pas compliqué, il n’y en a que deux, mais ils sont, à la différence des animaux, assez semblables aux autres. Garder cela en tête quand on va dans la cabane au fond du jardin.

Le poison oak (merci au panneau, j’aurais pas su le distinguer sans) :

Le poodle dog bush, qui se remarque entre autres à sa forte odeur de cannabis (bien dans la culture californienne), et qui a tendance à proliférer après un incendie.

En fait, c’est bien de photographier les plantes, ça apaise et ça permet de souffler. On prend le temps, on évite ce gros défaut qu’ont de nombreux thruhikers : bouffer du kilomètre. En plus, les sujets sont bien plus esthétiques que ceux de la dernière exposition parisienne à la con.

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