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Objectif Pyrénées

Le train de nuit de la gare d’Austerlitz m’emmène vers de nouvelles aventures. Plus proche, modeste, et court que le PCT, plus désert que le GR20, c’est néanmoins à la traversée des Pyrénées que je m’attaque. De la Méditerranée a l’Atlantique en passant par les crêtes. Un joli tracé de 800km et quelques 44 000 m de dénivelé positif, un classique de la randonnée itinérante qui laisse le temps de se demander parfois ce qui nous pousse à faire ce genre de vacances.

Pas le temps de tergiverser, le train me dépose déjà le matin à Banyuls. Le petit déjeuner sur la plage, les pieds dans l’eau, est un contrepoint à l’enfer qui m’attend dans l’arrière pays, avec une montée harassante dans le cagnard déjà la pour me cueillir.

Très vite, le chemin se juche sur les crêtes, offrant un panorama superbe sur le train de côté, Banyuls, Rosas, Calluire, Argeles, Leucate. Il faut faire attention à l’eau, rare par ici.

La végétation hésite entre le maquis et de belles forêts de hêtres. L’herbe rase est tondue par des vaches gloutonnes qui sont partout. On se demande comment le berger les retrouve, en dépit de la clochette autour du cou. Une puce GPS ?

Nous sommes partis tard et 6h après, il est déjà temps de jeter le bivouac sur une jolie crête, abritée des arbres, et du vent dément qui nous harcèle depuis le matin. Il ne semble pas vouloir se coucher, contrairement à nous. Boules kies et sardines solides de rigueur !

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